Tes branches tourmentées…
Entend souffler le vent chargé d’un chant qui blesse,
Où tremblent tes rameaux quand soupire la brise,
Ta fragile beauté chargée de jours en tresses,
Tristes et mornes sous les pleurs des aubes grises.
Tes branches tourmentées par les excès du temps,
Arborent leurs bourgeons de fleurs blanches nacrées,
Tendres et roses prêtes à s’offrir aux vents,
Le bleu du ciel salue ta candeur consacrée.
Le soleil séduit par tes aurores en fleurs,
Aux tous premiers rayons de l’astre matinal,
Caressant tes feuilles de sa claire lueur,
S’offre pour lui l’éclat d’une robe nuptiale.
Au printemps te voilà de couronne paré,
Un matin les filles viendront cueillir l’amande,
Elles danseront pour toi cette ronde fleurée,
Le cœur frémissant à l’appel qui le demande.
Toi l’amandier pleurant la perte de tes fruits,
A l’orée de l’hiver des arbres des campagnes,
Ta blancheur s’étiole sous la froideur des pluies,
Comme ce poète dépouillé de son pagne.
© Adrien Benoir – 2017
Merci pour ton gentil passage Antoine!
Un commentaire qui me touche.
Adrien.
Je suis sous le charme de ce bouleau qui me laisserait seul…pleureur, heureusement, mon abri côtier m’a protégé de l’air de “Carmen”. Une bise pour ce travail.
Un arbre qui traverse des périodes de beauté mais aussi de tristesse!
Merci pour ce passage poétique et inspiré!
Adrien.
Tout en tendresse les même mots que pour une fee. Très beau.
Anne