Mon cœur pleure à n’en plus pouvoir
Les semaines, les mois passent;
Qu’il est loin ce temps gravé à l’encre noire.
Et fatalement je me lasse,
Une larme dans la main
Des souvenirs que je ressasse
S’effaçant ainsi en vain
Reflets resplendissants en mon âme morcelée
S’échappant telle la lumière en filets
En mon cœur, une lueur d’espoir,
Une fleur prête à bourgeonner
Chaque larme prise à part ainsi versée
Aux cicatrices du destin
Trouvera un sol fertile et fera pousser
En l’esprit de chacun
Les soleils de notre rédemption accordée
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