Petite fable affable d’après D. Allemand
L’Isard qui, en hauteurs, se hasarde
S’effraie, ce jour, de l’ombre d’un gros busard
Qui comme lui, tout là- haut, musarde
Autour d’un vieux puisard vasard
Tout sec depuis le temps des Guisards,
Où plus d’une jeune marmotte lézarde
Comme le plus simple pelousard,
Sans peur du loup, de l’ours ou de la grisarde.
L’ombre mettant ses nerfs en bazar,
Réaction chez ce grimpeur fort bizarre,
Il faillit donc, comme un cambrousard,
Choir au ravin où le gave, gros, gueusarde
Et le vent d’hiver en rafales nasarde.
Des sommets n’est-il pas le César,
Qui tutoie, seul, les cimes, les maquisarde
Comme un intrépide camisard ?
Il n’est, sur l’échine, de blizzard
Plus froid que celui qui naît de craintes
Gambergées qui font faire au falzard,
Même au véritable housard, sous leur contrainte…
© Christian Satgé – janvier 2017
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Avec votre art, ce n’est pas un hasard si vous avez mis le big-bazarre.! Narrez, narrez et profitez de l’étonnement que vos mots inconnus provoquent chez l’ignare que je suis et qui vous suit….
Bonjour Christian bravo j’ai adoré cette fable belle et profonde
Agréable journée
Mes amitiés
Fattoum.