Boulet au pied, on m’a fait prisonnier, enfermé à vie, pour un crime, que je n’ai pas commis. Pauvre, et sans argent, le hasard a voulu, que je sois là, au mauvais moment. Accusé, à tort, sans moyens pour me défendre, ayant un physique ingrat, me voilà pris pour un criminel. Des témoins m’ont vu, alors que je tentais de lui prêter secours, et me voilà accusé, condamné à vie, chaîne et boulet au pied. Dans une cellule étroite, ayant à travers des barreaux, que des murs gris, comme horizon. Erreur judiciaire, moi qui venais juste, de perde logement et salaire, pauvre errant, j’étais devenu. | Le criminel, lui est parti, faisant vrombir son moteur. disparaissant dans la nuit, me laissant seul face à la victime. Victime d’une erreur judiciaire, j’ai beau clamer mon innocence, rien n’y fait, pauvre ère, je vis en rue. Ayant perdu mon toit, tout est contre moi, tandis que l’assassin, court toujours. Moi, Boulet au pied, je n’ai le droit, que de me traîner, dans une petite cour. La vie est ainsi faite, impunité souvent aux puissants, châtiments pour les plus démunis, c’est ça l’égalité entre tous. |
Comme cela arrive bien souvent..
pas facile comme sujet bravo Eric..
Anne
On dirait du La Fontaine… Bravo et merci pour ce partage.