La bouche de silence
La bouche de silence reste bée,
Voyant une silhouette bouleversée,
Le corps s’est jeté dans la chaise,
Le métro son souffle murmure.
Les voyageurs muets,
N’ont pas la force de parler,
Les bousculades réagissent,
Elles disent la nervosité en lisse.
L’âme lit le visage pâle,
Cette ramollie dame regarde,
La fatigue a usé ses trames.
Elle rentre de son boulot vie.
Sa cuisine l’attend, elle va œuvrer,
Pour préparer un bon mets,
Que sa famille déguste,
Et que ses tripes délectent.
La fatigue ferme les paupières de la dame,
La lassitude loge dans les fibres de l’âme,
La femme se sent exploitée en double et en triple,
Elle travaille au bureau et dans son domicile.
© Fattoum Abidi – 01.2.2018.
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Que de fatigue le matin sur le chemin du travail. À vos mots est si bien décrite. Quel plaisir.
Bonne journée
Aldrick