Je t’imagine, tel le sillon de l’espoir
Celui qui verra un jour, toutes ces cultures
Emprunter, avec fierté, ce long couloir
Où cheminera, une riche nourriture
Notre mémoire, a trop vite oublié
Quelle richesse, elle pouvait représenter
Pour ceux, qui ne peuvent en bénéficier
Pour ceux, que toute le monde, semble rejeter
Pour ces derniers, il leur faut, chaque jour combattre
Pour trouver enfin, le moyen de se subvenir
Jamais abandonner et se laisser abattre
S’ils veulent conserver, l’espoir d’un avenir
Pas très éloigné, de cette triste misère
Tant de marchandise, pourtant en abondance
Au sein de tous ces pays puissants, aux riches terres
Qui n’ont que faire, de votre immonde indécence
L’indécence, de voir vos corps décharnés
Au lieu, d’une belle télé réalité
Bien vite, de ces images se détourner
Et aller préparer, ses vacances d’été.