Il est une ballerine, il marche sur un fil,
Son balancier, perchoir aux oiseaux, vacille,
Un faucon capucin ne vaut pas une mésange gracile,
Mais, il s’acccomode en ballerine d’une vie si facile.
Un jour, Roger, une ballerine sur un fil, découvre la vie,
En pensant sans raison : “les oiseaux sont des cons”,
Aparavant, seul son ami le balancier animait ses journées,
Dorénavant, sur son fil, il travaille ses entrechats en légères envolées.
Les oiseaux effrayés par le matou quittent la ballerine,
Sans ses perdraux, Roger ne sent plus son balancier,
Les petits plumeaux perchés veillaient à l’équilibrer,
Voilà comment rompre l’équilibre du rouge gorge et du jardinier.
La morale est que tout participe à un bon équilibre,
Les ballerines arpentent leur fil accrochées à leur balancier,
Les oiseaux s’organisent pour s’assurer un solide perchoir,
Roger interpelle en étrangeté pour éveiller l’auditoir’.
©Stéphane