BADAR ” LA VOIX DU NORD “

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BADAR  ” LA VOIX DU NORD” 

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Dans ce troisième livre, Badar aborde des sujets d’une actualité brûlante comme la maladie et la migration. Le poète, peintre à ses heures, utilise « sa plume aiguisée pour dessiner les contours sombres de l’homme avant de le revêtir d’une couleur d’arc en ciel avec une encre au parfum de rose. »

Un recueil en deux parties donc, d’où le titre « Moi et moi ». Où le poète fustige l’homme, ses beaux discours, son indifférence, ses errances, voire son mépris. Bref Badar continue d’écrire la vraie vie. Il faut dire que 2015 l’a incité à réveiller les consciences. Des poèmes puissants qui reflètent ses états d’âme : « Lhomme est tel qu’il est, trompeur, menteur, sans âme ». Mais aussi son sentiment de révolte mêlé de faiblesse face à notre monde : « Ce n’est pas drôle pour un poète brisé et fatigué de voir ses ailes brûlées par les reflets de la vie». Sans concession, il peint les sentiments, la rancœur, l’impuissance, l’égoïsme : « Parfois mes mots ne parlent plus, ils ont perdu leur vertu, mon crayon s’enfuit et me fuit… »

Et de continuer sur une note d’espoir. Car pour Badar, l’activité poétique est avant tout un moyen de se dépasser pour devenir meilleur. « Etre homme est facile, être un homme difficile ».

Pas tendre avec les autres, l’auteur n’est pas plus tendre avec lui-même. Mais il a le pouvoir de penser « même s’il se sent si petit devant un monde si cruel, devant la vie ». Et pour conserver le sourire, rien de tel que le quotidien : femmes, enfants, animaux, beauté… «Conserver l’ambition de la vie, garder l’espoir pour colorer notre monde » un leitmotiv pour Badar. Et que les mots reprennent leur bon sens. « Aimer, un verbe aujourd’hui galvauder et qui est pourtant chargé d’espoir, d’émotion, de vie ». déplore le poète. Et oui sa tâche est exigeante, tant et si bien que les mots aujourd’hui ne suffisent plus à Badar. Le poète a découvert la peinture et il écrit aussi avec ses pinceaux. Une réflexion qu’il continue à mener autour de l’homme et de l’héritage qu’il va laisser. Un héritage que Badar peint en associant le pinceau à sa plume. Et un mode d’expression qui l’avantage : « Une peinture on l’a toujours sous les yeux, un poème non. Et de plus on l’interprète selon ses humeurs, ses états d’âme ! ». Mais que ses lecteurs se rassurent, Badar n’abandonnera pas pour autant la poésie. « j’écrirai ensuite mes peintures », avoue-t-il . J.-N. D. (CLP)

« Moi et moi » de Badar est en vente dans toutes les librairies et sur internet.

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