Astres soudain éteints
Dans le lointain,
La nuit, las, a roulé sans la moindre oraison
L’ombre sans tain
De ses longs draps déteints
Sur le lit de la mer embrassant l’horizon.
Une nuit, là, s’endort,
Au rouge essor
De rayons lamant d’or l’air clair et lumineux,
Impalpables trésors
D’un messidor
Aux contours et abords flous et vertigineux.
Soleil d’étain
Nuançant le platin,
De roses épineux et d’ocres affamés,
Tu viens, las, ce matin,
En ton latin,
Porter du matineux dans la ramée.
Venant toujours,
Rapace est le jour,
Surpiquant pli et bords de reflets indolents,
Gommant l’entour
D’une lune polie,
Assoupie, pleine encor’ de rêves somnolents.
Astres enfin éteints
Dans le lointain…
© Christian Satgé – novembre 2014
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Que j’aime vos bords de mer.. il sont reposant
envie d’un couché de soleil sur vos eaux..
Merci de ses mots Christian
Anne
Comme vos mots sont agréables à lire ….
Pascale
Bravo Christian j’adore ma lecture nocturne, vos mots sont captivants, beaux et profonds.
Douce nuit
Mes amitiés
Fattoum.
toute légèreté dans un récit poétique est divine ! ..Vous l’avez fait merci
Oliver
Je trouve ce poème magnifique…
“Une nuit, là, s’endort,
Au rouge essor
De rayons lamant d’or l’air clair et lumineux,
Impalpables trésors”, du beau à l’état pur…
Anat
Bonjour Christian
J’aime beaucoup ce temps où la lune s’endort, emportant les secrets de la nuit….
Merci pour ce beau poème
Amitiés
Chantal