Dans un pré menant blés au vent rode la brume, enveloppant temps qui passe. Le ciel vêtu de couleur abricot dépose quelques rayons passant porte d’orient pour épouser jardin japonais
Monsieur l’araignée pattes fuselées en avant navigue au bord de la gouttière reposant sur un lierre rouillé faisant pitreries devant madame faucheuse.
Les succulentes trônent comme des reines offrant épines aux chenilles Les bambous se dressent tels des samouraïs dominant jardin dans l’ombre d’un bonsaï au tronc torturé
vos yeux sur moi virevoltent comme les ailes d’un papillon mon corps se drape de mousse vous m’avez aimé au gré de ce temps emportant pistil vers d’autres lieux j’étais pourtant votre Dame aux camélias…
Silence prenant possession du jardin soleil se cachant pour offrir ombre et sérénité quand le jour se couche les fleurs se referment gardant odeurs et beauté pour un autre jour…
©2018 Anne Cailloux |
Merci de partager ce joli poème, il est un très beau voyage.
Bien paix et salut.
foued
Hmmm il vante le mérite de papillons
les japonais les adorent, comme le vulcain ne m’ignore jamais
merci pour ce joli moment de poésie
Oli
J’apprécie beaucoup vos beaux mots Anne c’est un plaisir à vous lire
Belle journée
Mes amitiés
Fattoum.
Merci pour vos partages poétiques Anne qui fleurissent sur le site et très appréciés par les lecteurs !
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Bien à vous,
Alain
Voilà un bien beau retour, Anne. C’est un plaisir certain de lire à nouveau vos mots plein de sensibilité pour décrire ce paysage, à la fois foisonnant et policé, qui doit aussi être un petit peu intérieur.
Amicalement
Christian