APPARENCES – Véronique Monsigny
Il faut scruter les cœurs et non les apparences
Qui ne sont pas toujours le reflet de notre âme
La beauté trop souvent achète la confiance
Alors que la conscience de nos cœurs est la trame
L’apparence est changeante et la beauté fragile
Tandis que la conscience en tous lieux nous épie
Nous mettons des habits de campagne ou de ville
L’âge change nos visages, le cœur est sans répit
L’apparence parfois est un tombeau blanchi
Qui cache de nos cœurs les fausses résiliences
Mais notre vérité se meurt sous le torchis
Qui recouvre les murs de notre conscience
Aujourd’hui, jeunes gens que célèbre la vie
Vous triomphez au fait de votre magnificence
Vous voyez que votre âge peu à peu vous ravit
Ce qui donne à votre être son prix et sa puissance
Défouissez vos cœurs, acceptez vos faiblesses
Elles vous donneront la force que nul ne peut détruire
Vous vivrez au grand jour en oubliant l’ivresse
Confort des malheureux qui veulent la lumière fuir
Merci pour ce poème ! OUI : pour ce qu’il apporte de votre lucidité dans votre lyrisme ! Je reprendrais volontiers René Char : ” La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil” in “Feuillets d’Hypnos” dans ” Fureur et Mystère” Ed. Gallimard — Col Poésie
Merci, Véro, pour ce très beau partage ! Beaucoup de sagesse, mais tes conseils seront-ils suivis ? Là est la question.