Antisèche d’un voyageur – Oscar Main-morte

 

Il n’existe rien de plus triste
Qu’un voyageur cloué sur ses terres
Subissant son besoin de partir,
D’explorer les appels d’airs,
La vue devient grise et sèche
Quand s’abat la voix de l’autochtone
En parcourant l’infernal manège
Où tournent devant lui de manière monotone
Les mêmes visages, les mêmes privilèges.
Antisèche du drame que les animaux,
Puissent te reconnaître la nuit même
Et que tu saches anticiper les coins d’ombre des forêts.
Se tourner vers le rêve qui alimente tes désirs
Qui te pousse encore plus loin que tu ne peux le dire
Le voyageur cloîtré est un prisonnier
Des temps modernes dont l’horloges est figée
Par les geôliers des billets verts.

Mais nous sommes horizon
Nous sommes l’ère du temps
Nous sommes révolution
Et nous sommes changeants
De loin nous sommes garants
De nos étincelants Voyages
Nous sommes comètes
Rien qu’un sanglant mirage
Au-dessus des montagnes
On nous montre du doigt
A la vue d’un aigle royal
Ils se font tout Bas
Notre ombre fait frissonner les campagnes
Et les illumine d’éclats
Le vent nous est loyal
Au milieu de ce combat.

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©Oscar Main-Morte – 11/03/2019

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