AMOUR
Tu es le compagnon du bonheur
Alors qu’enfant protégée par maman
J’étais constamment, à l’abri des pleurs
Maintenant devenue femme, l’amour
Était ma raison d’être , d’exister
Avec lui je croyais l’avoir rencontré
Mais l’amour ce n’est pas toujours évident
Tout dépend de la chaleur qui est dans le cœur
Cette passion , cet élan et ces sentiments
Sont les suivants
Aimer : c’est s’oublier
Aimer : c’est donner sans compter
Aimer : c’est pardonner
Aimer : c’est protéger
Aimer : c’est un plaisir
Être aimé c’est un délire
J’aurai voulu parcourir avec ardeur
Les mers,les montagnes, les vallées
Pour ne plus jamais se quitter
Idéaliser l’amour est un songe révélateur
Du mensonge dans ce monde des amants
Car l’humain doit se résigner au désamour
Et se dire comment aimer encore à présent
Seul espoir un miracle venu du firmament
Qui dans une prochaine vie sera réalité
…©Texte de Colette Guinard
Je suis mariée à Jean depuis 63 ans ,nous nous sommes connus gamins 14 et 17 ans , nous nous aimions d’un amour idyllique qui avait enrichi ma vie et m’avait donné des ailes ,de l’inspiration pour la peinture, la sculpture, la poésie , je suis en fauteuil roulant depuis un
A V C, datant de 2007, Jean m'a totalement abandonnée à ce moment là, après une forte dépression.
Jusqu'ici, je vivais dans une résidence seniors afin d’être proche de mon époux qui lui, est en face dans un Ehpad depuis 3 ans,en fauteuil roulant lui aussi, ayant fait un très grave A V C, il a perdu toute son autonomie mais garde intact son intellect ce qui nous permettait de vivre quelques bons souvenirs ensemble, lui ayant accordé mon pardon , sur ces années perdues depuis mon A V C !
Mais là j'ai besoin d'espace, alors, je vais rejoindre mon fils cadet Laurent afin de vivre définitivement à ses cotés au Maroc, quant à mes enfants d'ici et mon époux je les contacterai à la webcam
Nos quatre enfants nous ont donné une grande famille .Malgré un chemin difficile, rien ne vaut la vie, elle mérite d’être vécue
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Un poème émouvant et éprouvant.
Émouvant car l’être humain vit de ses émotions, et en meurt aussi.
Éprouvant car la vie est une épreuve d’où l’on ne sort pas toujours gagnant, et jamais totalement satisfait.
Je n’ai pas lu une poésie, non, une tragédie non plus mais une résignation, comme vous le citez.
Mais j’ai surtout lu là votre vie, qui est le destin de bien des humains.
Colette, gardez toujours en vous cette force et cet espoir que je ressens à travers vos poèmes.