AIMER
Aimer la vie jusqu’à entrevoir la mort,
Aimer la vie, aimer à tort,
Aimer pour ne rien recevoir,
Aimer jusqu’au dernier regard.
Aimer à rien y comprendre,
Aimer quand il n’y a plus qu’à prendre
Aimer la montagne qui bouche l’horizon
Aimer avec, aimer selon,
Aimer le chemin qui mène nulle part.
Aimer jusqu’au point de départ,
Aimer toujours, aimer encore,
Aimer jusqu’à faire trembler la mort.
Aimer si fort, aimer encore
Que le vent nous glace et se fige
Pour glisser dans un vertige.
Aimer seul, ou bien à deux
Quand les mots de tes yeux
Ricochent sur les parois du temps.
T’aimer jusqu’à ne plus aimer
Que de t’aimer.
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Et l’amour dont il s’agit ici est “sacrificiel”. Et non artificiel. Vous n’auriez pas parlé d’amour sinon. Il est généreux et donne tout. Le tout. Soi-même. Il s’accompagne de souffrances, de larmes, de cris, on le sait et on le sent .
Il coûte. Il est cher. Ne se vend pas aux enchères. Et satisfait et comble. Aimer, aimer, aimer encore.
Je ne peux le lire et le relire sans penser à ce bel hymne poétique à l’amour dans 1 Corinthiens 13. Bravo.
C’est une poésie qui complète la grande collection de poèmes d’amour qui n’a jamais fini d’être écrite, vous avez inscrit une belle et nouvelle page à son oeuvre ;)
Ce texte qui est le vôtre est d’une beauté incroyable. Il est saisissant, touchant et captive et capture l’âme de qui le lit. Ce texte reflète le bel esprit de l’être qui l’a écrit. Merci Gilles pour ce cadeau.