Au milieu des clameurs, des cris et des rumeurs,
Mon âme de rimeur remue sa mâle humeur :
Comme la mer prisonnière d’un coquillage,
En moi, les mots, les mois, les maux, l’émoi voyagent,
Roulent à fond de cale et puis s’envolent volages
Vers d’autres rivages, des chimères sans âge,…
L’écume secouée, se meut et puis se meurt
Sur ces chairs échouées, rochers si peu charmeurs…
Bateau désemparé condamné au mouillage,
Ensablé à jamais par l’éternel étiage,
Seule l’encre jetée m’offre un frêle sillage,
Des rêves d’horizon, mais sans appareillage…
© Christian Satgé – février 2012
Obsédé textuel & rimeur solidaire, (af)fabuliste à césure… voire plus tard, je rêve de donner du sens aux sons comme des sons aux sens. « Méchant écriveur de lignes inégales », je stance, en effet et pour toute cause, à tout propos, essayant de trouver un équilibre entre "le beau", "le bon" et "le bien", en attendant la cata'strophe finale. Plus "humeuriste" qu'humoriste, pas vraiment poétiquement correct, j'ai vu le jour dans la « ville rosse » deux ans avant que Cl. Nougaro ne l'(en)chante. Après avoir roulé ma bosse plus que carrosse, je vis caché dans ce muscle frontalier de bien des lieux que l'on nomme Pyrénées où l'on ne trouve pire aîné que montagnard.
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Un hymne à l’inspiration, entre liberté et prison. J’aime beaucoup. Merci Christian
Aigre et Douce cette belle poésie ! merci CRHISTIAN !! annie
Bravo Christian j’aime votre description fine et belle de la mer et de ses composantes,
Agréable journée
Mes amitiés
Fattoum.
J’aime aussi la mer. Merci pour ce partage.