L‘insensible silence engendre les souvenirs Cythère, j’ai rencontré l’amour en errant à travers tes ruelles blanches ma peau émue se souvient… Je lève les yeux vers le Monastère Myrtidiotissa . Agapé Mon amour j’ai aimé que tu me toises du haut de l’olympe m’offrant des pensées pourpres en prémices de cet amour naissant . J‘ai aimé regarder l’aube aux pieds des oliviers t’entendre siffler la Dante-symphonie pour taquiner les Dieux . J‘ai aimé le chemin des lendemain le feu d’éros qui traînait sur le bord de mes lèvres les champs d’oliviers où Victor Hugo se délectât pour nous enivrer de quatre vingt vers. . J‘ai aimé tes musiques d’ACDC que tu jouais sur une lyre antique en dansant le sirtaki. . J‘ai aimé que tu brises le sceau de mon corps au milieu des oubliettes d’un château vénitien Que tu dessines la saison des amours sur mes courbes en recommençant en corps. . J‘ai aimé ton autarcie, de toi à moi. adoré cette terre ou naquii les temples et les déesses goûté ton corps qui sentait la figue vanillée et ton insolence charmeuse. . J‘ai aimé que tu me vénères dans le temple d’Athéna jurant aux divinités que j’étais une déesse. j’ai aimé, il y a peu, que tu m’offres des immortelles. . Puis, la vieillesse a habillé nos peaux d’un parchemin nos rides se sont couvertes de souvenirs nos silences sont devenus des mots d’amour | .. Tu ne me déclares plus ta flamme du haut de l’olympe mais au pied d’un olivier Je ne comprends plus tes mots mais ils ont le son de la tendresse Tes yeux sont restés les mêmes . Demain nous reposerons sous cette terre l’argile de ce sol sera plus léger que nul autre Des volutes de retsina nous enivrerons offertes par Dionysos lui-même nous aurons encore de doux délires plongeant nos âmes dans l’oubli par delà les siècles. . Ce soir, Chronos nous berce et nous emmène au delà du temps. Il est temps d’ailleurs, Thanatos s’impatiente… . Souviens toi Nikos, du haut de l’olympe souviens toi, tu étais le roi, mon roi Oui Nikos ferme les yeux, écoute moi je vais te guider t’accompagner vers les Dieux, vers les cieux. Oui, offre-moi ton sourire. Oui Nikos, c’était écrit, tu m’avait dit : Au delà de tout.. . Ne soit pas triste il faudra passer par l’obscurité pour atteindre la lumière N’oublie jamais, ensemble au delà de tout ! J’ai aimé, j’ai t’ai tant aimé Ce soir tu es en moi à jamais, je te fais immortel… Va Nikos, les cieux t’attendent. . Agapi mou Nikos.. . ©Anne Cailloux 2018 |
Agapé mon amour – Anne Cailloux
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Toujours un ravissement que de vous lire et Cythère est vraiment une muse qui vous sied à merveille. Bravo et merci Anne…
l’amour est un pouvpoir indicible, pourtant vous l’avez exprimé avec vos mots de la tendresse
Merci Anne
Très joli chant d’amour plein de tendresse.
Merci Anne pour ce beau poème
Bises
Chantal