Il me plaît de vous chercher
dans un midi à quatorze heures
que vous m’êtes tombé dessus, sans crier gare.
Mon rosaire de désir est suspendu à vos lèvres
pendant que vous parcourez mes Terres
je découvre vos guerres et vos paix
se devinant à travers votre corps.
Dans vos yeux, je vois les flammes de la passion
entourée de glaces pour ne pas vous brûler les ailes
sur des sentiments naissants
et des lendemain lassants.
Mon ombre, gardien de mon corps,
abdique dès lors, et ne peut vous résister
elle s’embrase et vous offre mon âme
avec indécence, comme une évidence.
Vos lèvres douces me murmurent des adagios
vos mains me narrent des envies sans fin
vos yeux cherchent mon sanctuaire
attrapant mes péchés, vivant jusqu’à vous damner.
Mes fluides ondulent, mes reins tombent en chute libre
Vous êtes mon phénix, je renais entre vos bras,
Mon cœur a oublié d’éteindre ses lumières
demain, j’irais danser sous la pluie en pensant à vous.
©2017 Anne Cailloux