Horloge, toi qui, d’un tic accueil ma vie,
et qui d’un tac prepares mon suaire,
combien d’âmes tes aiguilles ont-elles usées?
Pour combien de heres l’heure d’y passer a-t-elle sonné?
Tu contemples de haut la vie des hommes, et,
lorsque sonnera pour eux le glas qui mène au trepas,
tu useras leur os, après avoir marqué leur chair.
À chaque seconde tu rappelles au Monde
combien fragile est son destin.
Toi, Amant délétère de mes années suicidees,
tu enterres avec moi mes plus belles pensées.
©A Camby
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