| Je marche à tâtons dans le soir dans le noir du ciel où brillent les étoiles, Fleurs de la lumière qui éclosent, éclatent à la face de ma nuit, à la face d’un passé qui rôde, me poursuit J’ouvre la porte du soir et j’y cueille quelques restes de lune, des débris de rosée qui s’incrustent sous mes pas. Je marche à tâtons sur le sentier noir de ma solitude, ouvert à tous les vents, aux rayons d’un soleil refroidi. Vestiges de mon passé, d’un conte de fée, dont je garde la nostalgie, et semé de toutes les roses mortes de mon corps et du jardin d’Eden dont, seule, je détiens la clé. ©Alix Lerman Enriquez |