Assis les pieds ballants sous l’alizé du port,
Où les mats hissent haut, une voile aux nuées.
Le sel dans l’air jusque dans les cœurs noués
En de vagues battement, battant plus fort.
Quand les tonneaux roulent aux voeux des matelots
Une corde retient les adieux d’une main.
Les mouettes hurlent des chansons aux tourtereaux
Qui ce savent loin d’hier mais près de demain.
Puis ce bateau part…
Avec la mer du Sud qui ouvre à l’horizon
Ses bras, qui caressent les cieux et les montagnes
Ses bras bleus qui paraissent mieux qu’une prison
Ses bras qui tirent les amants de leurs compagnes.
Et la corde jetée, les marins trinquent aux rêves
Saouls, quand la proue élancée cisaille la mer.
Dans les nuits ils penseront aux escales brèves
À Séoul, d’une lettre perdue, d’un manque amer.
Puis un autre bateau revient…
Plus rempli qu’à l’aller, plus usé au retour
Et ces gueules bronzées aspirent à embrasser
Leurs terres et le jour, leurs muses et leur doux velour
Volant en mouchoir, empli de pleurs effacés.
Bonjour bravo mon ami Aldrick superbe poème bonne continuation
Agréable journée
Mes amitiés
Fattoum.