187. Claudine Henry – “Sombre différence”

Sombre différence

Je n’imaginais pas cette immense souffrance,
L’horreur du mal masqué, nommé épilepsie.
Puis, un jour, mon enfant a chuté dans l’absence
Et j’ai vu sur le sol, son petit corps sans vie.

Oh ! Cruelles impuissances ! Cruelles désespérances !
Devant l’inattendu, me voilà en débris.
Perdue et agitée de mille résonances,
Je ne sais plus, j’ai peur, péniblement je vis.

Soudain, l’enfant revient, avec sa différence.
Elle ne reconnait pas sa mère qui supplie
Et implore aux cieux son droit de préséance.

Ainsi, sans préavis, l’indocile violence,
En bonne tyrannie, s’invite dans leurs vies,
Laissant pour l’avenir d’autres évanescences.

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